Il s’en est fallu d’un iota que l’odyssée soit annulée ! Mais les dieux étaient avec nous !
Les 45 élèves de la Seconde à la Terminale ont participé, du 1er au 6 mars 2020, au voyage organisé par Mme Ponchon, professeure de langues anciennes, et ses collègues Mme Feyel, professeure de Lettres, Mme Halajko et Mr Plancke, professeurs d’Histoire-géographie.
Ils ont pu visiter Athènes, Delphes, Vergina et Thessalonique. De l’Attique à la Macédoine, le séjour a permis de parcourir l’Acropole et son musée, les musées archéologiques d’Athènes et de Delphes, le sanctuaire d’Apollon, les nécropoles des rois macédoniens et la capitale macédonienne sur le Golfe Thermaïque.
En amont, les hellénistes et les latinistes de seconde avaient travaillé sur le mythe antique d’Europe, certains avaient participé au projet « Europe, du chœur à l’ouvrage » dans le cadre d’un atelier artistique animé par la chorégraphe Elise Roy. Le partenariat avec les classes francophones du Premier lycée de Katerini, s’est concrétisé par un travail collaboratif autour du texte poétique « Nous, l’Europe » de Laurent Gaudé (publié en 2019), traduit en grec et mis en voix par les élèves de Mme Keramidiotou. La pandémie a malheureusement interrompu les séances de l’atelier, qui n’a pu aboutir à la mise en scène d’un spectacle vivant au lycée. Mais pendant le confinement une alternative a été trouvée : Elise Roy a pu concevoir un montage final polyphonique à partir de différents matériaux, captations de l’atelier, du voyage, micro-vidéos et enregistrements sonores envoyés par les élèves confinés.
https://www.youtube.com/watch?v=QOZJxTREJF8&feature=youtu.be
Les élèves de Première avaient étudié l’indépendance de la Grèce (au programme d’histoire) et écrit des saynètes sur les Massacres de Chios. Ces textes théâtralisés et filmés au sanctuaire de Delphes ont abouti au retour du voyage à une création vidéo.
https://drive.google.com/file/d/1l_TCWK23MQxCnPvxaP7DIZ9oxiJZAlO6/view?usp=sharing
La traversée du confinement aura été source d’inspiration pour la danse, comme l’annonçait la prophétie d’Apollon « C’est la poésie avec des bras et des jambes ! Elle arrive, elle revient enjouée, au son de la musique sur un pas cadencé, Terpsichore ! ».
